Tour du Sancy

 

 

 

Le Road Book

 

Le Tour du Sancy est un circuit balisé par Chamina qui édite un topo très bien fait avec fond de carte, commentaire, D+ et kilométrage. 
Nous envisageons le circuit sur 2 jours mais pour ne pas être trop juste avec les trajets aller/retour depuis Paris, nous décidons de prendre une journée de congé et de faire notre circuit du vendredi midi au dimanche midi, ce qui devrait nous apporter d'avantage de souplesse sur les horaires.

 

1ère (demi-) étape
Vendredi 26 août
Trajet en voiture Paris -> Lac Chambon le matin.
Départ en début d'après midi de du Lac Chambon au Lac de Servières en passant par Murol, Saint Nectaire, Le Vernet Sainte Marguerite.

Hébergement le soir au gîte du Lac de Servières.
32km, +766m d'après le topo.
 
2ème étape
Samedi 27 août
Départ du Lac de Servières vers Chareire via Le Lac de Guéry, La Bourboule, Chastreix.
Hébergement en dortoir au gîte de Chareire.
52km, +1379m d'après le topo.

 

3ème (demi-) étape
Dimanche 28 août
De Chareire, retour au Lac Chambon en passant par le Lac Chauvet, le Lac Pavin, Besse en Chandesse.
Retour en début d'après midi pour Paris.
40km, +753m d'après le topo.

 

 

Les bikers (cliquer pour les voir en action)

 

Florent

Thierry

 

 

Le sac

 

On voyage le plus léger possible. Rien sur le vélo, tout dans le sac. On dort en gîte (et on y prend également le repas du soir). Normalement on a la possibilité de manger au restaurant le midi.  Pour le linge, on prévoit de laver des vêtements le soir.

Le contenu de mon sac (Décathlon 6 de 20 litres, un peu plus de 4kg sans l'eau) :

- savon / brosse à dent / peigne

- 1 mini serviette

- 1 t-shirt synthétique (servira le soir et le lendemain)

- 1 paire de chaussettes synthétiques (le soir et le lendemain)

- 1 short léger pour dormir et le soir

- 1 maillot manche longue synthétique (pour le vélo si il fait froid et éventuellement le soir)

- 1 paire de sandale pour le soir

- 1 sac à viande

- 1 poche à eau Camelbak de 3l

- appareil photo numérique "Ixus v2", 2ème batterie et son chargeur (carte mémoire = 200 photos environ)

- portable pleine charge

- un jeu de carte IGN TOP25 et le topo Chamina

- argent, CB et chéquier

- 1 chambre à air / mini-pompe  / rustine / démonte pneu

- 1 multi-outils 

- 1 patte de dérailleur

- 1 jeu de galets (mes galets Taxc ont tendance à gripper)

- huile pour chaîne / tube de graisse / brosse pour chaîne

Sur moi :

- t-shirt synthétique

- cuissard

- paire de chaussettes synthétiques

- chaussure avec cales

- gants

- casque

 

Normalement, j'ai prévu de laver le soir mon cuissard (pour le lendemain) et t-shirt + chaussettes (pour le sur-lendemain).

 

 

Le récit de nos aventures ....

 

Départ de Versailles à 9h00, nous arrivons au Lac Chambon vers 12h45. Il fait beau mais les températures sont fraîches (alt 875m). Nous pique-niquons sur le bord du lac et préparons les vélos. 

1ère étape

 

14h00, nous enfourchons nos destriers. On part tranquillement par la route vers le village de Chambon pour récupérer le début du circuit. Ca commence par un large chemin de sous-bois sur le bord du Lac. Petite photo souvenir. Ensuite, on attaque notre 1er (mini) volcan : le Tartaret. C'est ce dernier qui est à l'origine de la formation du lac Chambon en obstruant le passage de la rivière locale. En fait on suit le marquage qui nous fait contourner le volcan par son flanc ouest. Petit chemin descendant sympa avec quelques marches. Première surprise, au premier freinage appuyé dans un virage en descente, nos roues se bloquent et nos vélos se rapprochent inexorablement d'un jeune couple en promenade. Bon, on ne roule pas vite mais forcément, le bruit, la poussière, une chemin un peu étroit, ça surprend un peu et on a bien le temps de voir un début de frayeur s'installer dans leurs yeux. Pas de panique, ça passe sans problème mais il va tout de même falloir se méfier, un choc contre un piéton pourrait endommager nos montures ! 

Ensuite, on a le droit à un escalier bien raide qui débouche sur une route. Cette fois-ci ça rigole pas, c'est tout de même bien dangereux. Un petit coups d'œil sur la carte et on réalise qu'on a pris le chemin pédestre. Le chemin VTT passait au milieu du volcan. Bon, va falloir penser à surveiller notre itinéraire. 

 

On traverse Murol. Le village à l'air sympa et touristique. On monte jusqu'au château. Un vrai château médiéval, pas vraiment grand mais assez imposant sur sa colline. Une troupe de comédiens / cascadeurs en costumes d'époque proposent un spectacle de joutes assez humoristique suivi d'une visite du château. On reprend le GR en direction de Saint Nectaire.

 

En chemin, on fait un petit écart pour visiter des habitations troglodytes. Ca monte un peu puis beaucoup trop pour emmener nos vélos. On les abandonne sur place pour finir à pied. On aperçoit du chemin quelques trous dans un rocher en hauteur mais on ne peut pas vraiment y accéder avec nos chaussures de VTT. Tant pis, on redescend après avoir admiré la vue sur la région et le château de Murol sagement assis sur sa colline. Globalement, le terrain est un peu vallonné. Seul le massif du Sancy présente un relief accidenté mais nous resterons toujours à distance raisonnable.

 

Nous suivons tranquillement le chemin jusqu'à St Nectaire. La ville est divisée en 2, la partie haute et la partie basse. Pas grand chose à voir à part l'église et une grotte. On attaque alors une bonne petite montée (+200m) avec quelques passages légèrement caillouteux. Ensuite, une succession de virage en épingle nous amène jusqu'au Puy de Chateauneuf. Au passage, on visite une habitation troglodyte. Là ça rigole pas, c'est plus grand que chez moi. Quelques ouvertures dans la roche nous offrent une jolie vue sur la région. On reprend notre chemin.

 

A partir de là, c'est un peu plus flou dans ma tête. C'est une succession de gros chemins plus ou moins roulants à travers les pâturages. Ca monte et ça descend toujours un peu. Globalement, on monte de +500m depuis St Nectaire. Les kilomètres ne défilent pas très vite mais le temps lui file à toute vitesse. Il ne faut pas trop traîner pour arriver au gîte vers 19h00. En même temps que les chemins se font moins intéressants, la lassitude s'abat sur nous. Je commence à avoir sérieusement mal au genou, j'ai les jambes lourdes et je compte les km jusqu'au gîte. 

On apercoit la chaîne des puys : le Puy de la Vache en premier plan et tous ses petit frères derrière avec le Puy de Dôme, assez impressionnant, au fond.

 

Un peu après Pessade, le chemin devient plus sympa. on entre dans une forêt de résineux. Ici la plupart des forêts ont été replantées afin de remplacer des pâturages sans utilité. Les sapins sont sagement alignés. La forêt s'ouvre sur notre droite et nous offre une jolie vue sur la chaîne des Puys avec un beau pâturage en premier plan baigné par une jolie lumière de fin de journée. Je fais quelques photos, pas géniales au demeurant. C'est dans ces conditions que je regrette de ne pas pouvoir emmener mon argentique et ses objectifs à 1kg. Bon, ça fera tout de même des photos souvenirs acceptables une fois resizées au format web.

 

 

Quelques tours de roue plus loin on arrive au lac de Servières (alt 1202m). Tout comme le Lac Pavin, le Lac de Servières est né de la rencontre explosive entre le magma en fusion et des eaux superficielles. Le paysage est plutôt sympa. Comme il est déjà 19h00, on reporte au lendemain matin le tour du lac à vélo.

 

Le gîte se trouve une centaine de mètres plus loin sur le bord d'une petite route. Pas d'autre signe de civilisation aux alentours. L'accueil est plutôt agréable. Les vélos sont enfermés à clef dans une remise. 

 

Le gîte possède une vaste véranda sur 2 niveaux avec une vue sur la campagne environnante. Tout a été refait à neuf. C'est propre et fonctionnel avec de beaux volumes. 3 chambres de 5 lits, 1 douche/WC par chambre. Nous partagerons notre chambre avec un couple fort sympathique. Une petite douche et c'est l'heure du repas : raclette au Saint Nectaire. Original et finalement meilleur que la raclette. Par contre, je suis loin d'être rassasié à la fin du repas. D'ailleurs la propriétaire nous ressert des crudités en s'excusant parce qu'elle avait oublié que les VTTistes mangent 2 fois plus que les randonneurs ! Florent file se coucher et je finis la soirée en regardant le parcours du lendemain. Je  me couche vers 23h00 avec un mal au genou qui s'empire et des jambes vraiment courbaturées, ce qui m'inquiète un peu compte tenu de la faible longueur et difficulté de l'étape du jour. Je prend un peu de temps pour bien m'étirer et extinction des feux.

 

Bilan de cette 1ère étape :

- Distance : 38km

- D+ : 1115m

- Temps roulé : 3h15, temps total : 4h42

 

2ème étape

 

Levé un peu avant 8h30, petit dej dans la foulé. Bonne nouvelle, je n'ai plus mal au genou et plus de courbature. Je mange un max en pensant au repas un peu juste de la veille. On prépare nos affaires et on récupère ensuite nos vélos. Je prends 5min pour regarder ma transmission. J'avais un petit bruit au pédalage pendant toute la journée de la veille. Après examen, il s'avère que j'ai un point dur sur la chaîne. Un coups de dérive chaîne et tout rentre dans l'ordre. C'est tout de suite plus agréable quand la transmission est bien fluide.

 

9h30, on attaque notre 2ème étape sous les nuages par 10°C. J'enfile un maillot manche longue mais je le retirerai dès la première montée. On commence tranquillement sur un large chemin à travers les sapins (d'ailleurs, tous les chemins seront toujours larges et plutôt peu techniques). On fait une petite boucle qui nous ramène en face du gîte pour attaquer un petit col (Col de l'Ouire 1436m) avant de basculer sur le Lac de Guery, point de passage vers le Mont d'Or. Au passage, on s'arrête pour faire des photos, admirer le panorama sur la chaîne des Puys et manger quelques framboises sauvages et autres myrtilles. Voilà une journée qui commence bien. Je sens qu'il va falloir mettre un coups de turbo en fin d'après midi pour arriver au gîte avant 19h00. 

 

 

 

 

 

On passe le col. Rien de bien méchant, à peine 240m de D+. De la haut, le paysage est sympa. On aperçoit les emblématiques Roches Tuilière et Sanadoire. Un peu plus loin, on remarque un groupe de ce qui ressemble à des chevreuils. On redescend un peu et on aperçoit en contrebas le Lac de Guery. Petite descente avec quelques passages techniques, voire impossibles.

 

Au niveau du lac, nous empruntons un chemin qui doit nous monter à travers les alpages jusqu'à la Banne d'Ordanche (+210 m de D+). Auparavant, nous abandonnons nos montures sur le bord du chemin pour nous rendre à une cascade quelques centaines de mètres plus loin qui alimente le lac. Ensuite, le chemin monte doucement. Le paysage est plutôt désertique. Pas de trace de vie à part quelques vaches qui broutent paisiblement une herbe jaunie par le froid et la sécheresse. On a en ligne de mire un petit dôme, la Banne d'Ordanche, haut lieu de l'aéromodélisme. On la contourne par la droite avant d'entamer notre descente vers Murat le Quaire puis la Bourboule (600m de D-). Quelques passages sympas et nous voilà dans Murat.

Petite pose photo, un coups d'œil au clocher de l'église : diable, il est déjà 13h00 et nous n'avons fait que 18km. Bon, on est juste à côté d'un petit resto sympa avec une terrasse. Un coups d'œil sur le menu et on s'installe en terrasse. Ca sera assiette de charcuterie auvergnate suivie d'une bonne truffade et des profiteroles en dessert. Pas très léger tout ça !!! Par chance, le ciel a bien voulu se dégager juste pendant le moment du repas.

 

On repart vers 14h30 pour une courte descente vers la Bourboule agrémentée de quelques passages un peu techniques. On traverse le centre ville qui à l'aire d'être assez sympathique, bien qu'un peu BCBG. On traverse la Dordogne (et oui, la Dore et la Dogne prennent leur source sur le massif du Sancy et se rejoignent rapidement pour donner la Dordogne). On attaque aussitôt une petite montée qui doit nous ramener en haut des pistes de ski à Charlannes (presque 300m de D+). Ca monte tranquille sur un chemin bordé d'arbustes qui forment une voûte au dessus de notre tête. Très sympa, le chemin se fait ensuite beaucoup plus classique, genre piste forestière.

 

On arrive en haut du télécabine et on reprend ensuite une succession de chemins qui nous promène au milieu de forêts, prairies, pistes de ski de fond jusqu'à arriver à Chastreix. Les chemins et les paysages sont bien variés ce qui évite la monotonie. Quelques km avant Chastreix, une partie du chemin est même interdite au VTT. Après de longues hésiations, on joue les enfants sages et on prend un bout de route pour retrouver le chemin qui nous gratifie d'un bon raidillon suivi d'un petit single sympa à travers les fougères. 

 

De Chastreix, on repart vers Chareire. Même type de terrain bien varié. A un moment, le panorama se dégage entièrement sur notre droite, laissant apparaître tout au fond les monts du Cantal, bien moins nuageux que le Sancy sur notre gauche. 

 

 

 

 

 

 

 

 

On arrive finalement au gîte à 19h00. C'est un un vieux bâtiment. La partie gîte manque de charme. A l'étage, l'espace est optimisé : 50 couchages sur une surface assez réduite, seulement une douche. Au total, on est 6 mais je n'ose pas trop imaginé quand le gîte est plein. Au rez de chaussé, la partie cuisine avec le salon et une véranda. C'est mieux. On prend notre douche vite fait puis on file au restaurent pour le dîner. Là, c'est déjà plus sympa : une grande cheminée, de grosses poutres apparentes, un bar, des chopes et autres paniers pendus au plafond par centaines. Peu d'ouverture, il fait sombre mais cela contribue à créer un ambiance chaleureuse. On nous sert notre 2ème truffade de la journée. Au moins, ça cale bien. On prend un peu de temps pour regarder la carte et l'itinéraire du lendemain puis dodo. Au milieu de la nuit, je me fait réveiller par la pluie qui tape sur le velux. Bon, après 2 jours de temps couvert, on va finir notre WE sous la pluie. Pas cool tout ça.

 

 

Bilan de cette 2ème étape :

- Distance : 49km

- D+ : 1415m

- Temps roulé : 4h58, temps total : 9h24

 

3ème étape

 

Pour le dernier jour, réveil à 8h00. Bonne nouvelle, il fait super beau. Soleil éclatant, pas un nuage à l'horizon. On prend le petit dej, un petit coups d'huile sur les chaînes, on vérifie la pression dans les amortos et on part pour notre dernière journée de VTT à 9h00. 

On commence par une succession de petit chemin qui nous amènent jusqu'à Picherande. A partir de là, on cherche un peu et on finit par trouver notre chemin vers le lac Pavin. On remonte tranquillement un ruisseau au fond d'une petite vallée entouré de forêts. Le terrain se transforme en tourbière et on commence une petite ascension en sous bois trop raide pour tout monter sur le vélo. Ca dure un peu et on débouche finalement sur une grande étendue de pâturages d'où se jette la Cascade de la Barthe. Le paysage est radicalement différent et c'est vraiment très joli, surtout après 2 jours de temps couvert. 

 

On poursuit notre chemin en direction du Pavin puis on bifurque en direction du Lac Chauvet. C'est un lac de cratère d'une profondeur de 63m (92m pour le Lac Pavin, le plus profond). On en fait le tour et on finit par se perdre à travers des prairies en essayant de suivre un GR qu'on ne trouvera jamais. On aperçoit la route à 500m qui doit nous ramener sur le chemin du Lac Pavin. On coupe donc directement à travers des champs bien bosselés. Nos montures sont mises à rude épreuve mais ça ne dure pas longtemps. 2-3 km de route et on récupère le chemin.

 

Quelques minutes plus tard, on s'arrête devant un panneau qui interdit l'accès de la tourbière aux VTT. Bon, compte tenu de l'aspect très fragile de cet écosystème, ça peut se comprendre. Mais comme on n'a pas envie de prendre la route et que le chemin en question est intégralement constitué d'un ponton d'1m de large suspendu 50cm au dessus de la tourbière, on se dit qu'on ne risque pas de dégrader grand chose et on va donc faire comme si on n'avait rien vu !! Personne à l'horizon et c'est parti pour 5 min de roulage sur le ponton, puis le chemin reprend son cours normal à travers les prairies. 

 

 

Quelques bout de forêts plus loin et nous voilà sur le cratère entourant le Lac Pavin. On prend le chemin qui en fait le tour. La première moitié jusqu'à l'hôtel-restaurent est en légère descente en sous bois, avec quelques racines et autres petites marches. Voilà un chemin bien sympa avec quelques vues sur le lac en contrebas à quelques dizaines de mètres de nous. Arrivés à l'Hôtel, un grand panneau interdisant les VTT sur le chemin. Tant pis, il faut bien retourner au point de départ. On remonte donc jusqu'au point de vue sur le lac avec le Sancy en arrière plan. La vue est magnifique. Suivant l'angle, l'eau prend une couleur turquoise assez irréaliste. 

 

On reprend le chemin pour quelques km jusqu'à Besse en Chandesse, où on mangera vite fait dans un petit resto en centre ville. Il est tard et la patronne n'a pas grand chose à nous proposer. Ca sera assiette de charcuterie et une ration de pâtes ! Il n'y a plus beaucoup de touriste en cette fin de saison. On traverse le village, très sympathique au demeurant, on achète un peu de fromage (Saint Nectaire et Cantal) et on entame une bonne petite grimpette en plein soleil. C'est bien raide mais tout se monte sur le vélo. Zut, le téléphone sonne. Comme je n'ai donné aucun signe de vie depuis notre départ, je stoppe en plein élan pour me précipiter sur le téléphone. Trop tard et je n'ai plus de crédit pour appeler. Je reprend l'ascension et on débouche à nouveau sur de grands espaces de pâturages. A nouveau le paysage est magnifique. On se croirait en pleine steppe, a des milliers de km de toute civilisation. On suit un large chemin délimité par de bons vieux barbelés tout rouillés. Et comme le chemin se fait un peu technique, il vaut mieux éviter de tomber. 

 

Un peu plus loin, une vache à la mine patibulaire nous barre la sortie d'un petit ponton qui enjambe un ruisseau. Florent préfère se la jouer profile bas et traverse le ruisseau un peu plus loin pour ne pas déranger la bête. Encore quelques km dans un paysage de rêve et nous voilà à l'extrémité de la vallée de Chaudefour. Ca sent la fin de notre aventure.

On s'arrête dans un élevage d'abeilles pour acheter un peu de miel et quelques bonbons et on entame notre dernière descente. Probablement la plus technique. Plutôt que de prendre la variante VTT, nous prenons la trace pédestre qui prend assez rapidement une bonne pente négative avec de la bonne grosse caillasse. Florent commence à partir en vrille et en essayant de l'éviter, je me retrouve à prendre le virage suivant sur l'intérieur, là où la pente devient vraiment déraisonnable. Finalement, ça n'est pas la pente qui me sera fatale mais les cailloux qui suivent qui m'empêchent de négocier le virage sereinement et voilà le vélo qui décroche sans prévenir et je me retrouve par terre sans bobo.

Encore quelques mètres et nous voilà au village de Chambon, point de départ de notre périple 2 jours plus tôt. On rejoint rapidement le lac par la route. Une demi-heure pour se changer, ranger les vélos et prendre le départ pour la capitale vers 17h00

 

Ainsi s'achève notre Tour du Sancy. On retiendra avant tout de superbes paysages et un terrain extrêmement varié bien que manquant un peu de technique. Dommage pour les 2 premiers jours sous les nuages mais pour la région, on peut déjà s'estimer heureux de ne pas avoir eu de pluie. Et puis, il a fait si beau le dernier jour ...

 

Bilan de cette 3ème étape :

- Distance : 51km

- D+ : 1015m

- Temps roulé : 4h42, temps total : 7h39

 

 

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